Contactez-nous
- 0 890 643 240
Investissement en énergies renouvelables
L’investissement en énergies renouvelables en France et à l’international
Les technologies liées aux énergies renouvelables en France et à l’international sont particulièrement attractives pour les investisseurs en raison de leur « Levelized Cost of Energy » (coût par MWh de la construction et de l’exploitation d’une unité de production sur une durée d’exploitation déterminée). Cet indicateur financier est utilisé par les investisseurs pour apprécier la rentabilité de leurs investissements en énergie. ((Investissement actualisé + Coût O&M) / Production).
Ces nouvelles technologies sont devenues plus compétitives que les technologies établies telles que le charbon et le gaz. La baisse rapide des coûts de production des énergies renouvelables entre 2009 et 2017 est due à plusieurs facteurs :
des innovations technologiques continues entraînant l’amélioration des procédés de fabrication
des chaînes d’approvisionnement de plus en plus compétitives
une concurrence accrue entre les fournisseurs
Les énergies renouvelables en France et à l’international
Les énergies renouvelables en France et à l’international représentent plus de 20 % du mix électrique mondial avec 580 GW installés. On prévoit 825 GW installés en 2021 (+ 40 % de croissance).
Les investisseurs internationaux sont de plus en plus intéressés par ce secteur. Les nouvelles capacités de production renouvelables ont dépassé les nouvelles capacités à partir de sources fossiles, avec près de 153 GW installées en 2016. La majorité des pays dans le monde s’ouvrent aux énergies renouvelables aidées par des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux qui ont fait de ce secteur une priorité. La France a également mobilisé ses institutions et structuré ses outils d’accompagnement à l’international pour porter le savoir-faire français des filières éolienne, solaire, géothermique, hydroélectrique, et bioénergétiques sur les marchés internationaux.
En 2018, les investissements mondiaux se sont élevés à 332,1 milliards de dollars selon BNEF. Plus des trois quarts de ces investissements ont été effectués dans les filières solaires et éoliennes, très loin devant la biomasse solide, les biocarburants et les déchets, la géothermie, la petite hydroélectricité ou encore les énergies marines.
Le total de ces investissements a baissé de près de 8% par rapport à 2017 en raison principalement de la réduction des coûts des installations Cette tendance devrait se poursuivre en 2019 d’après les prévisions de BNEF(3).
Les investissements mondiaux dans l’énergie solaire ont par exemple diminué de 24% l’an dernier, malgré une hausse des installations de capacités photovoltaïques (109 GW en 2018, contre 99 GW en 2017).
La Chine est restée de loin « le leader » des investissements dans les « énergies propres » en 2018 avec 30% du total mondial et continuera à jouer un « rôle majeur dans la dynamique de la transition énergétique mondiale » selon BNEF, suivie par les États-Unis puis l’Europe.
Dans sa stratégie « Europe 2020 », l’UE prévoit en effet d’atteindre 20 % d’énergie consommée à partir de sources vertes (hydraulique, éolien, solaire, biomasse, etc.). Au rythme actuel, l’UE pourrait atteindre 30 % en 2030.
Onze pays européens ont déjà atteint leurs objectifs 2020 de développement d’énergies renouvelables, tandis que les deux les plus en retard sont les Pays-Bas et la France avec respectivement un taux de 6,4 % et 16,3 %.
En France les investisseurs privés s’intéressent de plus en plus au domaine des énergies renouvelables. Les entreprises du secteur ont collecté quelque 646 millions d’euros en fonds propres auprès d’investisseurs en private equity sur l’année 2018, contre 104 millions d’euros l’année précédente.La maturité des technologies et l’amélioration de la compétitivité des énergies renouvelables expliquent en grande partie cet engouement. Il faut continuer sur cette croissance de l’investissement pour combler le retard.